Le 12 juin, dans le cadre d'une journée d'action à l'échelle européenne, SOLIFONDS demande la libération immédiate de 16 défenseuses et défenseurs des droits humains (connus sous le nom de BK16) en Inde.
Manifestation (autorisée), point de rencontre : 13h15 à l'angle Kasernenstrasse/Postbrücke (près du parking à vélos) et marche vers Stauffacher.
Programme de suivi:
14:45 Discours sur le BK16
15:15 Film
16:00 Exposition de photos de Karin Scheidegger
16:30 Atelier Bollywood
Dans cette campagne, SOLIFONDS collabore avec le groupe zurichois des droits des femmes d'Amnesty International Suisse.
Les BK16 sont 16 défenseurs des droits de l'homme en Inde qui sont emprisonnés depuis près de trois ans sans preuve et sans procès. L'une d'entre elles est l'avocate et syndicaliste Sudha Bharadwaj, également connue en Suisse : elle a soutenu les travailleurs temporaires des cimenteries indiennes de la société suisse Holcim, qui se battent depuis des décennies pour obtenir un emploi permanent et de meilleures conditions de travail auxquelles ils auraient droit en vertu de la loi.
Le contexte de l'affaire est le suivant : le 1er janvier 2018, des incidents de violence ont eu lieu dans la ville indienne de Bhima Koregaon, lorsque des personnes sans caste ont été violemment attaquées par des groupes nationalistes hindous après un grand événement. Cependant, la police n'a pas pris de mesures contre les responsables de ces violences. Au lieu de cela, des militants des droits humains, des travailleurs culturels, une syndicaliste, des écrivains, des avocats et des universitaires de différents États qui avaient critiqué les politiques du gouvernement du Premier ministre Narendra Modi ont été accusés. À ce jour, un total de 16 critiques du gouvernement ont été emprisonnés dans ce contexte. Des documents que des pirates informatiques avaient introduits clandestinement dans l'ordinateur de l'un des prisonniers sont cités comme "preuves". Les accusés ont en commun de défendre les personnes privées de leurs droits en Inde : les membres des castes les plus basses, les adivasis (populations indigènes), les femmes, les travailleurs informels. Ils sont inculpés en vertu de la loi antiterroriste (UAPA) et certains sont en prison depuis trois ans - sans procès.
Malgré la pandémie, et malgré le fait que plusieurs des accusés aient contracté le Covid-19, les accusés sont toujours en prison.
Nous exigeons que les prisonniers politiques soient libérés immédiatement !
Pour plus d’informations voir ici.